samedi 29 septembre 2012

Et la palme de la simplicité revient à... la TI-66

J'avais 11 ans en 1983, lorsque la TI-66 apparaît en France. Après avoir fait quelques essais avec une TI-57 LCD, c'est la TI-66 qui deviendra réellement ma première calculatrice de collégien. Avec un prix positionné autour de 500 francs, elle n'était pas donnée ; mais deux fois moins chère que la HP-15C, tout de même. Bien que limitées, ses possibilités étaient suffisantes pour couvrir les programmes scolaires à l'époque. Un camarade de classe a même réussi brillamment son Bac C en 1990, avec cette TI-66 ! La calculatrice scientifique programmable était devenue obligatoire pour passer l'examen.

Le point fort de cette calculette, c'est vraiment sa simplicité. Le clavier est rapide au toucher (moins dur que HP), et bien disposé. Avec deux libellés par touche, au maximum, il reste très lisible. D'autre part, la notation algébrique directe AOS (ici, 9 niveaux de parenthèses), chère à Texas, paraît plus intuitive que le RPN pour les débutants. Enfin, pour la programmation et le débogage, on est bien aidé par l'affichage alphanumérique.




C'est également l'une des rares machines de cette catégorie à posséder un petit port série, pour la connexion d'une imprimante, ou pour le synthétiseur vocal Calcu-Talk (http://www.datamath.org/Sci/Galaxy/TI-66_CalculTalk.htm).

En performance pure, que vaut vraiment le CPU 4 bits Toshiba T6875 associé à ses 1K de mémoire 4 bits ? La réponse est : pas grand chose, ça rame grave ! Il faut plus de 14 longues minutes à la TI-66 pour dérouler les itérations requises par mon programme de test ci-dessous (toujours avec le nombre 524 287 en entrée). De plus, pendant le calcul, l'afficheur est juste gris, comme si la machine était éteinte.

Le programme en version TI-66 :

"Ce nombre est-il premier ?" pour TI-66 partie 1/2

Deuxième partie :

"Ce nombre est-il premier ?" pour TI-66 partie 2/2

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